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Mes road trips, mes expériences.

16 septembre 2015

Road-trip 2.0, en route pour la haute montagne.

 

 

Bugarach et la rencontre du Grand Monarque.

 

Jour 1.

 

Lundi 17 août. 10h15.

En route ! J'ai hâte de découvrir ces paysages qui m'attendent.

Et ça commence bien je me prends un bouchon de 15 kms.

Première destination : Bugarach, un petit village d'environ 200 habitants, dont les mystères sur les ovnis et la polémique sur la fin du monde le 21 décembre 2012 en ont fait une véritable attraction touristique.

 On dit que la montagne qui domine le village serait le seul endroit épargné par la fin du monde.

Des ovnis auraient été apercus.

 

 

 

 

J'y étais déjà passé lors de mon premier road-trip. Du coup il fallait que je revienne sur les lieux afin de monter jusqu'en haut du Pic, ainsi que de partir à la rencontre d'une personne qui habite dans ce village depuis quelques années : "Sylvain Durif, alias le Grand Monarque, le Christ Cosmique".

Je voulais en savoir plus sur les mystères de Bugarach.

 

Cet homme, âgé d'une quarantaine d'années, m'a bien accueilli. On a marché dans le village pour discuter un peu.

 

Selon lui, il existe une base militaire sous la montagne. En effet, il a vu des hommes en treillis descendre la montagne. Je ne peux pas prouver si c'est vrai ou pas, mais en tout cas je suis très attiré d'aller la voir.

 

Apparemment sa rencontre avec moi n'est pas anodine, car une femme, venue de Pélissanne, est allée le voir quelques jours plus tôt pour lui dire qu'elle a vu des géants derrière la colline, coïncidence car lui aussi les a vus.

 

On s'est arrêtés dans plusieurs coins du village pour piquer des fruits qui poussent dans les arbres.

Moi qui détestais les figues, j'ai changé d'avis depuis que j'en ai goûtés là-bas, et des bien sucrées en plus.

 

Après cette promenade, Sylvain devait me laisser car il devait vendre des vélos de course vintage à un homme venu d'Allemagne.

 

Comme je n'avais rien de prévu, il m'a proposé de rester.

 

Ce bonhomme, Thomas, lui a acheté une quinzaine de vélos pour ensuite les réparer et les revendre.

Il avait un style très excentrique, il parlait anglais avec l'accent allemand et ressemblait beaucoup à Woody Allen avec ses lunettes noires et rondes.

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vous laisse imaginer 15 vélos chargés dans ce type de camionnette. La photo est un peu floue mais c'est tout ce que j'ai pu prendre.

 

 

 

 

 

 

On part à l'aventure, il se passe des choses complètement inédites. Il y a quelques heures j'étais allongé dans mon lit et le soir-même je me retrouve à des kilomètres de chez moi, en train de parler anglais avec des personnes que je ne connais absolument pas, dont un Allemand totalement farfelu avec un camion bizarre.

 

Grand Monarque m'a offert un vélo pour me remercier de l'avoir aidé. Ca m'a fait plaisir, sauf que j'avais pas de place dans la voiture...

 

Pour terminer, je l'ai invité à manger quelque part. On est donc allés dans fournil bio, le "Fournil de Luc" à Luc-sur-Aude, très bonne nourriture, j'ai goûté un sandwich bio et une part de pizza végétarienne.

 

On est reparti à minuit et je lui ai dit au revoir. Je n'ai pas regretté de l'avoir rencontré.

C'est un homme très ouvert d'esprit, nous avons beaucoup discuté.

 

 

Première nuit, mode camping : ON.

 

 

 

Voilà ma couchette pour ma première nuit : ma voiture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour ceux qui ont peur de dormir dans une voiture, seul(e) et surtout dans un endroit qu'on ne connait pas, ça fait plutôt peur. Mais si on part organisé et qu'on prend connaissance des lieux, il y a moins de crainte à se faire.

Pour ma part j'étais équipé de l'essentiel : un sac de couchage, deux tapis de sport empilés l'un sur l'autre en guise de matelas, mes coussins, une lampe frontale et des vêtements de rechange.

La plage arrière me servait de

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5 septembre 2015

Road-trip 2, en route pour la haute montagne.

 

 

Bugarach et la rencontre du Grand Monarque.

 

Jour 1.

 

On est le lundi 17 août. Il est 10h15.

Je prends la route, hâte de découvrir ces endroits qui m'attendent.

Et ça commence bien je me prends un bouchon de 15 kms.

Première destination : Bugarach, un petit village d'environ 200 habitants, dont les mystères sur les ovnis et la polémique de la fin du monde de 2012 ont fait de cet endroit une véritable attraction touristique.

 On dit cet endroit serait le seul épargné et que des ovnis ont été aperçus à la montagne.

 

 

 

 

J'y étais déjà passé lors de mon premier road-trip. Du coup il fallait que je revienne sur les lieux afin de monter jusqu'en haut du Pic, ainsi que de partir à la rencontre d'une personne qui habite dans ce village depuis quelques années : "Sylvain Durif, alias le Grand Monarque, le Christ Cosmique".

Je voulais en savoir plus sur les mystères de Bugarach.

 

Cet homme, âgé d'une quarantaine d'années, m'a bien accueilli. On a marché dans le village pour discuter un peu.

Il y a trois ans, cet endroit a créé une grosse polémique. En effet, la montagne serait le seul refuge pour échapper à la fin du monde qui devait avoir lieu le 21 décembre 2012 et tous ceux qui s'y rendraient seraient sauvés. Des milliers de journalistes sont venus du monde entier pour interviewer les habitants et beaucoup de gens se sont rendus la bas, ce qui a provoqué un vrai scandale. Mais la gendarmerie en a décidé autrement : accès interdit à la montagne pour des raisons de sécurité (pendant quelques jours bien sur).

 

Selon lui, il existe une base militaire sous le pic de Bugarach, mais que personne ne veut dévoiler. Il a vu des hommes en treillis descendre la montagne. 

Il a trouvé étonnant le fait que je sois parti à sa rencontre, car quelques jours plus tôt, une femme est venue de Pélissanne pour lui dire qu'elle a vu des géants derrière la colline. Coïncidence, car lui aussi en a vus dans la montagne.

 

Il m'a demandé à ce que l'on s'arrête pour prendre des fruits dans les arbres. Comme il est végétarien il se nourrit principalement de fruits qui poussent au pied de la montagne et il voulait en rapporter à sa femme. J'en ai profité pour goûter les prunes... On s'est arrêtés plus loin pour qu'il prenne des figues et il m'a conseillé de les goûter aussi. Moi qui détestais ce fruit, je me suis pourquoi pas et depuis j'ai changé d'avis.

C'est très bon. Et elles étaient bien sucrées en plus.

 

Après cette petite balade, Sylvain avait rendez-vous avec un homme venu d'Allemagne pour lui vendre des vélos de course de type vintage. Et comme je n'avais rien de prévu il m'a proposé de rester, là aussi, je me suis dis pourquoi pas, qu'est ce que je risque après tout.

 Une fois arrivé, cet homme, nommé Thomas, avait l'air un peu fou sur les bords. Son accent moitié-anglais moitié-allemand me faisait rire et ressemblait beaucoup à Woody Allen avec ses lunettes noires et rondes.

 

 Thomas était venu pour lui acheter des vélos, les réparer et ensuite les revendre plus chers. Je les ai aidés pendant leur transaction, il fallait dévisser déscendre les vélos du garage, démonter les pédales, mettre le guidon en parallèle du cadre pour que tout rentre dans le camion.

 

 

 

 

 

 

Je vous laisse imaginer 15 vélos chargés dans ce type de camionnette. La photo est un peu floue mais c'est tout ce que j'ai pu prendre.

Il s'en est bien tiré car il a fait une bonne affaire : 15 vélos pour 400 euros.

 

 

 

 

 

 

 

Quand on part à l'aventure, il se passe des choses complètement inédites. Il y a quelques heures j'étais allongé dans mon lit et le soir-même je me retrouve à des centaines de kilomètres de chez moi, en train de parler anglais avec des personnes que je ne connais absolument pas, dont un Allemand totalement farfelu avec un camion bizarre.

 

Le Grand Monarque m'a offert un vélo pour me remercier de l'avoir aidé. Ca m'a fait plaisir, sauf que j'avais pas de place dans la voiture...

 

Pour terminer, on est donc allés dans fournil bio, le "Fournil de Luc" à Luc-sur-Aude, c'est de la très bonne nourriture, j'ai goûté un sandwich bio et une part de pizza végétarienne.

 

C'est à minuit, une fois retournés à Bugarach que nos chemins se sont séparés. Il est rentré chez lui et j'avais hâte d'arriver à ma voiture et l'installer en camping-car, chose que je n'avais jamais faite auparavant. Après avoir tourné dans le village pour trouver une place sûre, je me suis garé dans un petit parking éclairé à l'entrée du village.

 

 

Première nuit, mode camping : ON.

 

 

 

Voilà ma couchette pour ma première nuit : ma voiture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour ceux qui n'ont jamais dormi dans une voiture, seul(e) et surtout dans un coin qu'on ne connait pas, ça fait plutôt peur. Mais le mieux est de partir organisé et de se renseigner à propos la sûreté de l'endroit.

Dans ma voiture, j'avais l'essentiel : un sac de couchage, deux tapis de sport empilés en guise de matelas, deux coussins, une lampe frontale et des vêtements de rechange.

La plage arrière me servait de table de chevet et c'était plutôt confortable.

J'ai fabriqué moi-même l'isolation avec du carton que j'ai découpé sur mesure fenêtre par fenêtre, pour me protéger du jour et pour être à l'abri des regards extérieurs.

 

Je recommande vivement de prendre des affaires chaudes et un bonnet, car selon où vous êtes installés, les températures peuvent baisser rapidement, la chaleur conservée s'échappe et vous pourriez attraper froid.

On peut camper de partout dans Bugarach, c'est un village calme et les habitants sont habitués à recevoir des touristes.

Il faut simplement éviter les grandes villes et les endroits où il y a trop de monde.

L'idéal est de se placer dans une aire de camping-car si possible, un petit village ou peut-être bien une aire d'autoroute. L'endroit dépend aussi de votre ressenti.

 

 

Au revoir Bugarach et bonjour la Montagne.

 

Jour 2.

 

Mardi 18 août, 8h30. C'est quand on se réveille sur ce genre de vue que l'on a plus envie de repartir.

 

 

 

 

 

J'ai rangé ma voiture sans tarder et je suis parti à la recherche d'une boulangerie. Manque de chance, la plus proche se trouve dans la ville voisine à 20 min. Du coup j'ai pris des fruits dans les arbres et bu beaucoup d'eau. J'aurais bien pris un café et quelques pains au chocolat avant de monter jusqu'en haut du pic. Mais j'ai préféré ne pas perdre de temps car une grosse journée m'attendait.

Direction le Pic de Bugarach, cette montagne aux nombreux mystères... Qui sait je vais peut-être croiser un ovni ou bien trouver l'entrée de la base. 

Je ne m'attendais pas que les sentiers soient aussi raides et il y avait plus d'une heure de marche. 

Mais lorsqu'on y est, ça vaut le détour car il a une magnifique forêt.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Malheureusement, je ne serai pas bien resté longtemps... Quand on se laisse tenter, on finit vite par se trouver dans de beaux draps... Et après un mois et demi sans sport je ne suis pas allé très loin, j'ai rebroussé chemin au lieu de me perdre d'avantage et je suis retourné dans ma voiture. Ca m'aura fait une belle balade quand même ! La prochaine fois j'irai avec une meilleure organisation et surtout, une meilleure forme.

 

Direction L'Andorre !

 

Il est 10h, je prends la route pour l'Andorre, à la quête du Saint Graal (qui n'est d'autre qu'une bouteille d'alcool introuvable en France). Il y a environ 2h45 de route.

Pour y accéder j'ai dû passer par les cols des Pyrénnées. Les paysages sont si beaux que le temps semble s'arrêter, ils nous transportent dans un autre monde...

 

 

 

 

 

Je ne connaissais absolument pas les noms des cols que je passais. Tout ce que je savais c'était que je montais de plus en plus en altitude.

 

 

 

 

 


Progressivement, je quittais le département de l'Aude pour arriver en Ariège.

 

 

 

 

 

Les gens qui habitent ici doivent être plutôt heureux... C'est calme, il n'y a que de la verdure, personne autour...

 

 

 

 

La tête dans les nuages...

 

 

 

 

Il fallait que je m'arrête pour prendre une photo à chaque coin qui m'attirait.

La ville d'Ax-les-termes se situe en bas de cette montagne. C'est extrêmement grand et beau.

 

 

 

 

 

Un petit détour par la ville d'Ax-les-termes pour manger un morceau.

Il y avait des randonneurs partout. Je pouvais aussi croiser pas mal de personnes qui faisaient du DH.

Tout le monde était habillé en vêtements chaud, à quelques exceptions près... Pendant que chez moi à Pélissanne tout le monde bronzait, ici les températures ne dépassaient pas les 20 degrés.

Eh oui, on était encore en hiver, là-bas !

 

12h30, je reprends la route pour l'Andorre, là où une mauvaise surprise m'attendait...

 

En montant les cols pour arriver en Andorre, je prenais encore plus d'altitude.

Puis la vue s'estompa rapidement, ma route s'enfonça dans le brouillard, ou devrais-je dire les nuages...

 

 

 

 

On ne voyait plus à 30 mètres voire 50 mètres devant nous. La circulation ralentissait, provoquant des bouchons interminables.

 

 

 

 

 

Petit passage obligatoire par la douane...

 

 

 

 

Arrivé enfin en Andorre, me voici au Pas de la case. La ville était entièrement plongée dans le brouillard, je me croyais dans un autre monde, l'été, la plage et les 35° à l'ombre se trouvaient loins derrière moi maintenant... 

 

 

 

 

Beaucoup de personnes étaient habillés avec des vêtements légers, comme s'ils étaient en vacances au bord de la mer. Tout comme moi il ne s'attendaient pas vraiment à être accueillis par ce temps-là.

 

Il y avait du monde partout. Comme beaucoup d'autres visiteurs, j'étais contraint de me garer à l'extérieur de la ville et j'ai du marcher pendant un quart d'heure dans cette pénombre pour arriver en ville.

 

Une fois en ville, j'ai fait le tour des magasins qui m'intéressaient le plus... Je me suis trouvé une paire de chaussures pas chères, des accessoires pour mon téléphone, quelques souvenirs...

 

Après plusieurs heures de recherche, me voilà enfin en possession du St Graal !

Depuis le temps que je cherchais cette bouteille !

 

 

 

 

 

C'est de l'Ermita, un délicieux digestif au rhum. Je ne pouvais trouver ça qu'en Andorre.

Je l'ai payé environ 8.65 €.

Il fallait que je trouve cette bouteille depuis le jour où un ami m'a fait goûter cet alcool à 27° lors d'un repas.

Et quand il me faut quelque chose, je l'ai.

 

Au revoir l'Andorre, en route pour la Haute Montagne !

 

16h30, je quitte l'Andorre. Il me tardait de retrouver le soleil et la chaleur. Bizarrement je me sentais un petit peu dépaysé, mais ça fait un grand changement d'air quand on y réfléchit bien, surtout quand on vit dans une région où il fait plus de 35° l'été.

 

L'Andorre et l'Ariège loins derrière moi, me voilà en route pour la ville de Cauterets, près de Lourdes, où se trouve un magnifique lac situé en haute montagne : le Lac de Gaube.

 

Je me suis posé un quart d'heure sur une aire car avec la fatigue, la route, je commençais à avoir un sacré mal de tête.

 

Après avoir repris la route, ça allait nettement mieux. Je me suis arrêté vers 20h pour manger un morceau.

 

 

NE PAS PARLER AUX INCONNUS !

 

Il est 21h30, j'ai l'estomac plein à craquer. Je bois un café et la motivation repart de nouvelle. J'ai repris la route avec un fond de musique calme. Il n'y a pas grand monde sur l'autoroute, le temps semble vite passer, c'est dans ces moments-là que je rends compte pourquoi j'aime voyager : l'évasion.

Cependant, je ne savais pas où dormir... Après deux heures de conduite, je me suis arrêté sur une aire, déserte...

Je ne savais pas encore si je comptais continuer ma route, ou bien dormir sur place. Je me sentais sale et j'avais envie d'une douche... Les toilettes pour handicapés étaient vides et un robinet était à disposition. Je comptais me laver avec les moyens du bords... 

Cette aire était silencieuse, il n'y avait personne à l'horizon... Jusqu'à ce qu'un homme débarque.

Il s'était aperçu que j'étais seul et s'est placé à côté de moi au moment ou je vérifiais si le robinet des toilettes foncionnait pour pouvoir me laver.

On a discuté quelques secondes et d'un coup, il y a eu un blanc. 

C'est alors qu'il s'approcha de moi et commença à me draguer... J'ai fait un bond en arrière, je suis remonté dans ma voiture et j'ai aussitôt repris la route.

 

Quand on part en voyage, il peut vraiment nous arriver de tout... C'est aussi ça, l'aventure. Je m'en souviendrai de cette nuit-là.

 

Il existe des lieux rendez-vous où certaines personnes viennent pour se faire plaisir et décompresser de la route qu'ils font... Pour certains, ça change d'air, pour ma part, ce n'est pas trop mon délire.

 

J'avais hâte d'arriver à ma destination.

 

 

Une douche, vite une douche !

 

Il est 23h45 environ quand j'arrive dans la ville de Lourdes. C'est un lieu de pèlerinage fréquenté par des millions de croyants venus du monde entier.

Lourdes est une ville bien réputée par les croyants car en 1858, une jeune fille de 13 ans a vu apparaître la Vierge Marie.

Les croyants se rendent alors à la Grotte où les fais se sont déroulés.

 

 

 

 

 

Non, je n'étais pas venu me confesser ou prier, mais pour prendre une douche et dormir dans une chambre !

Après m'être garé, j'aperçus une femme qui priait. Sa capuche recouvrait entièrement son visage...

C'était flippant et touchant à la fois.

 

A minuit, miracle : je trouve un hôtel encore ouvert.

Je me renseigne auprès du réceptionniste qui me répond qu'il était complet...

Mais au moment ou je me retourne pour sortir, il me demande d'attendre... Il lui restait une chambre, soit j'avais de la chance, soit il n'aimait pas ma tête.

Je me sentais revivre. Le temps de prendre des affaires de rechange et de mettre des sous dans l'horodateur, je me précipite pour aller me reposer.

 

Cette chambre était confortable. Sur le mur au-dessus du lit, se trouvait le tableau d'une dame en train de prier, sûrement la Vierge Marie, avec une inscription : "Dieu veille sur vous". Sur la table de chevet, se trouvait un livre de poche du Nouveau Testament.

 

C'était rassurant, bien que je ne sois pas croyant. Mais j'étais venu pour me reposer, prendre une douche et repartir.

 

 

En route pour Cauterets !

 

Mercredi 19 août. Il est 8h30, je me réveille tranquillement. J'avais bien dormi.

Une autre douche, et c'est reparti pour l'aventure. J'ai fait un saut dans une supérette pour prendre de quoi manger quand je serai là-haut.

 

10h. Je pars pour Cauterets. C'est quand j'ai aperçu cette montagne au loin dont les nuages forment un collier que j'approche de ma destination.

 

 

 

 

11h00, arrivé a Cauterets, j'ai fais un tour à pieds, dans l'espoir de trouver un coin pas très cher pour dormir...

 

 

 

 

Cauterets est une ville de plus de 1000 habitants, nous sommes dans les Hautes Pyrénées.

C'est une ville touristique et très fréquentée par les randonneurs qui traversent le GR10, ainsi que les pratiquants de sports d'hiver. Il y a de quoi trouver une chambre.

Cependant, entre un gîte à 15€ par nuit et un hôtel à 45€, le choix est vite fait...

Manque de chance, le gîte était complet.

 

Je reprends alors ma route pour le lac, il est 12h30 quand j'arrive.

Passage obligatoire au parking payant du Pont d'Espagne, à moins que l'on préfère se garer dans les virages en pente un peu plus loin. Après avoir fait plusieurs tours, je trouve enfin une place.

 

 

 

 

Direction le Lac de Gaube ! Ce magnifique lac, situé en haute montagne, culmine à près de 1800 mètres d'altitude.

Pour monter, il y a plusieurs chemins dont trois principaux : la piste de ski, le deuxième sentier un peu plus raide, ou bien le télésiège pour les moins téméraires.

 

12h45, l'ascension commence. Je prends l'accès principal comme tout le monde...

 

 

 

 

C'est parti pour 1h00 de montée. J'avais hâte d'arriver là-haut. Je suivais les panneaux sans me soucier du chemin que j'allais prendre.

Je pensais que c'était un sentier de bonne famille, une petite promenade.

Eh bien non, c'était bien pire que ça, car après le panneau, la montée fût raide dès le premier virage.

Il fallait marcher sur des cailloux et des rochers. Tout allait bien jusqu'à ce que la raideur se rajoute... Après un mois sans avoir fait de sport, mes hanches le sentaient immédiatement.

 

Pendant la montée, on pouvait admirer des jolis paysages ainsi que des belles cascades.

 

 

 

 

 

 

Cascades du Gave de Gaube...

 

 

 

 

On pouvait aussi admirer des vaches en pleine montagne en train de brouter l'herbe, je me demandais bien comment elles avaient pu arriver là. Je mise sur le télésiège...

 

 

 

 

 

 

Après plusieurs minutes de marche, il ne me restait plus que quelques centaines de mètres avant l'arriver au Lac de Gaube.

Les paysages se montraient de plus en plus magnifiques...

 

 

 

 

 

On peut apercevoir le Pic de Vignemale tout au fond de la photo.

 

 

 

 

 

Plus je m'approchais du lac et plus j'étais attiré par ces paysages.

Je ne pouvais m'empêcher de prendre des photos à chaque fois que j'arrivais près du but.

 

 

 

 

Je n'ai pas pu me retenir de grimper sur ce rocher et photographier cette vue sur la vallée.

Le lac se cachait juste derrière cette motte d'herbe.

 

 

 

 

Finalement, après avoir calculé le temps que je mis pour arriver jusqu'en haut, la montée n'a duré que 45 minutes.

 

 

 

 

Ca y est, après une petite heure de marche, j'y arrive enfin : le Lac de Gaube.

Je me rappelle de cette image où lorsque je voyais ces montagnes descendre pour arriver sur le lac, une énorme bouffée s'emparait de moi. J'étais impressionné.

 

 

 

 

Cet endroit est tellement grand qu'il faut y être pour pouvoir le réaliser. C'est lorsqu'on jette son regard au loin que l'on se rend compte à quel point il est magnifique.

 

 

 

 

Je me suis posé pour profiter d'un bon pique-nique et pour prendre quelques photos.

Il faisait très bon et un petit brin d'air de montagne vient rafraîchir l'atmosphère.

 

Une hôtellerie se trouve également au bord du lac, on peut s'y reposer pour apprécier un bon repas ou bien boire un verre avec la vue sur le lac. Malheureusement on ne peut pas y dormir, mais un hôtel se trouve plus bas au Pont d'Espagne, ainsi que des refuges un peu partout dans le GR10.

 

 

 

 

Le Lac de Gaube est un lac des Hautes Pyrénées. Il culmine à 1725m d'altitude, au pied du Pic de Vignemale. Situé près de la commune de Cauterets (65), il faut environ 15 minutes pour arriver au parking du Puntas.

Il faut ensuite laisser sa voiture et continuer à pied.

 

 

 

 

Le cours d'eau qui descend du lac s'appelle le Gave de Gaube. Il aboutit sur le Lac des Huats et vient continuer sa descente le long de la vallée pour rejoindre ensuite le Gave du Marcadau.

 

Quelques instants plus tard, bien que je voulais rester ici, je ne suis pas resté une minute de plus.

Je suis parti pour aller de l'autre côté du lac.

L'autre bout n'est accessible que par un seul côté car il n'y a pas de sentier sur la rive gauche.

 

 

 

 

L'hôtellerie vue du côté de la rive.

 

 

 

 

Me voilà enfin de l'autre côté du lac après 15 minutes de marche, il y a beaucoup de monde qui emprunte ce sentier. Je me trouve sur cette petite plage, où on peut encore apercevoir l'hôtellerie tout au fond.

 

 

 

 

 

 

De l'autre côté, se trouve le Pic de Vignemale, tout au fond, au côté droit. Il culmine à 3298m d'altitude.

Pour y arriver, il faut prévoir plusieurs jours de randonnée, et il faut surtout aimer la marche...

 

 

 

 

Peu de temps après, direction le télésiège. Sur mon chemin, il y avait un randonneur au loin qui escaladait la vallée du lac, alors qu'elle était vraiment raide. Il en avait envie lui !

A vous de le trouver ^^

Un indice : il est tout au milieu en noir.

 

 

 

 

Des dizaines vaches, il y en avait partout dans la vallée.

 

 

 

 

Direction le télésiège par le sentier. Il faut 15 minutes de marche, avec une vue superbe.

 

 

 

 

Arrivé au belvédère, on peut voir la station d'accueil du télésiège en bas à gauche et le parking du Puntas au milieu de la photo, là où était garée ma voiture.

Il y avait vraiment du monde !

 

 

 

 

Finalement non, je n'ai pas pris le télésiège.

C'est bête car j'aurais pu me reposer un peu et profité de la vue.

Mais j'ai préféré continuer à pieds et cette fois-ci, j'ai emprunté la de piste de ski.

Je l'aurais bien faite à vélo....

J'ai pu voir les nombreuses rivières qui descendaient le long de la montagne.

 

 

 

 

 

 

Voici la vue sur laquelle on peut tomber quand on arrive au Pont d'Espagne. Je me suis arrêté pour boire un verre à l'hôtellerie et admirer le paysage.

 

 

 

 

 

 

Le fameux Pont d'Espagne qui mène du parking du Puntas au Lac de Gaube, dont le Gave coule en dessous. On peut même y voir un petit arc-en-ciel.

 

 

 

 

Fin de la ballade. Il est 16h30 environ quand je regagne enfin la voiture et repris la route.

J'étais content de retrouver ma voiture. Je comptais passer par une ville pas très loin pour trouver une chambre d'hôtel pour me reposer et reprendre mes esprits. Mais je ne m'arrêtais pas la...



Quand y'en a plus y'en a encore !

 

17h passés et je suis sur la route à la recherche d'un gîte ou d'un hôtel pas trop cher.

Toujours pas déterminé à vouloir me reposer, je continuais ma route en direction du Cirque de Gavarnie.

Il faisait encore jour jusqu'à 21h et Gavarnie étant à côté, je n'hésitais pas une seconde de plus.

Et sachant que je ne savais toujours pas où dormir, je ne voulais pas perdre de temps à chercher.

Alors tant pis, j'ai tenté le coup.

 

 

 

 

Sur mon chemin, j'ai pris un auto stoppeur, Antoine, venu de région Parisienne, qui devait avoir 18 ou 20 ans, était parti en randonnée de plusieurs jours avec ses amis. Il devait les rejoindre à Gavarnie car l'un d'entre eux s'était blessé... Ils devaient décider s'ils allaient rentraient chez eux ou non.

Dommage que l'aventure se soit arrêtée là pour eux...

 

 

 

 

18h. Je suis enfin à Gavarnie ! Antoine me dirigeait vers le parking municipal pour me céder sa place car il était venu avec sa voiture. En voyant le Cirque tout au fond du village, je m'étais dit sur le moment que c'était à côté... Eh bien non, encore une fois je m'étais trompé.

Je ne m'attendais pas à ce qui allait se passer et j'avais hâte de découvrir la suite.

Il y avait facilement 1h de marche.

 

 

 

 

Enfin garé, je dis au revoir à Antoine et je repars de plus belle à l'aventure. Je ne ressentais plus la fatigue à ce stade-là, tellement je voulais arriver là-bas.

J'ai quand même fait un tour dans le village pour trouver une chambre, on sait jamais... Mais en vain.

 

 

 

 

J'étais particulièrement attiré par la beauté de la rivière. L'eau était d'une couleur gris et bleu, probablement dû aux roches qu'il y avait au fond, je ne sais pas.

 

 

 

 

Ce cours d'eau, le Gave de Gavarnie, coule le long du sentier et on pouvait marcher dans le ruisseau qui traversait le chemin. Il provient de la cascade qui se trouve au Cirque.

 

 

 

 

Une vue simplement de fou...

 

 

 

 

Plus je m'approchais et plus je devenais totalement fou de ces paysages.

 

 

 

 

C'était long, il commençait à froid et j'avais oublié ma veste. Mais je ne m'arrêtais pas, il fallait absolument que je m'y rende. L'idée de rebrousser chemin ne me traversait pas une seule fois l'esprit.

 

Je continuais à marcher encore et encore sans prendre une minute de pause.

 

Il est 19h, j'arrive enfin devant cette immense beauté, le Cirque de Gavarnie...

 

 

 

 

C'est un cirque naturel de type glaciaire. Sa cascade que l'on voit à gauche coule à 422m de haut... Pour voir de la hauteur, aujourd'hui, j'en ai vu !

Il est classé patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997, ce qui en fait un endroit unique au monde...

 

Et encore, je n'étais pas allé jusqu'au bout... Il restait une plaine à parcourir, mais je ne savais pas quelle distance elle faisait, le soleil commençait à se coucher et il faisait de plus en plus froid.

Mais promis j'y retournerai, la prochaine fois je me rendrai sous cette cascade et je prendrai de belles photos !

 

Quelques instants plus tard je repars... Je laisse le Cirque de Gavarnie derrière moi...

Les nuages venaient se glisser sur la montagne, comme si l'on tirait un rideau pour annoncer la fin du spectacle.

 

 

 

 

Le froid s'installe de plus en plus, je commence à avoir des crampes aux bras, ils deviennent rouges au fur et à mesure que la température baisse et que le vent se lève.

 

 

 

 

Le retour est aussi long que l'aller, mais je continuais de marcher. La fatigue ne se ressentait même plus, valait mieux donc ne pas s'arrêter.

J'en ai profité pour prendre des autocollants dans une boutique de souvenirs.

Il est 20h et je regagne ma voiture, j'ai faim et je suis fatigué pour de bon. Je reprends la route en laissant tout ces spectaculaires paysages derrière moi.

 

 

 

 

22h30, après avoir tant bien que mal cherché une chambre à prix bas dans les villes voisines, tous les hôtels étaient complets (du moins ce que certains réceptionnistes prétendaient), sauf à une exception... Un hôtel, "Coin Campagne", situé dans une ville avec un nom assez drôle : Adé.

Prix de le chambre : 35€.

J'ai eu de la chance d'être reçu au dernier moment. L'accueil est très chaleureux et souriant.

Je pose mes affaires et je retire mes chaussures.

 

MODE RANDONNEUR : OFF.



 

 

Je mange un morceau devant la télé, comme à la maison.

La douche m'avait vachement bien relaxé.

00h00. Extinction des feux.

 

 

Dans le gouffre.

 

Jeudi 20 août. Il est 8h30. Je me réveille doucement, bien remis d'une dure journée.

Une bonne douche pour me réveiller, deux pains au chocolats et c'est reparti.

Prochaine destination : le Gouffre de Cabrespine, tout près de Carcassonne. Il y a 2h45 de route.

 

Soudain je vis un auto-stoppeur aux abords du péage. Sans hésiter une seconde, je m'arrêta pour le prendre. Nicolas, 33 ans, rentrait à Toulouse après plusieurs jours de randonnée en Haute Montagne.

Il est allé au Pic de Vignemale, il a pris des bains glacés en altitude, dormi dans des refuges ou des cabanes et rencontré d'autres randonneurs.

Il est parti sans voiture, sans argent, et son téléphone s'ést vite déchargé.

Grâce à un câble universel que je possédais, j'ai pu brancher son téléphone sur la prise allume-cigare, lui laissant l'occasion de recharger son téléphone et donner des nouvelles à ses proches.

 

Quelques minutes plus tard, je m'arrêta sur une aire pour boire un café. Je lui en offris un également.

Et comme il n'en avait pas bu depuis longtemps, après la première gorgée, il ressentit une sensation unique, comme s'il redécouvrait le goût.

 

Plus tard, après avoir repris la route, il me demanda où j'habitais. Comme je lui répondis, il s'étonna et me répondit qu'il était originaire de Salon-de-Provence ! Le monde est vraiment petit.

 

C'est sur les coups de 11h30 que je le déposa à la sortie de Toulouse. Je lui laissa mon numéro au cas où s'il repasserait un jour à Salon.

 

Ce fut une rencontre très enrichissante, avec une personne ouverte d'esprit.

Notre discussion m'a donné encore plus envie de voyager et de partir en randonnée.

Je repris la route pour ne pas perdre de temps.

 

Une fois arrivé à 13h30 du côté de Carcassonne, je m'arrêta pour manger un morceau.

Après cette pause, plus question de traîner, la visite du gouffre m'attendait.

 

 

Le Gouffre de Cabrespine.

 

Arrivé enfin à destination, j'étais soulagé, mais la montée était raide et j'avais presque plus d'essence.

J'ai pris une photo des collines surplombant la commune non loin de là.

 

 

 

 

Une fois arrivé à l'accueil, j'ai pris un billet d'entrée pour le gouffre. Il y avait une boutique où l'on pouvait acheter des pierres, des articles fabriqués avec des matières prélevées dans le gouffre ou encore des alcools.

Pour ma part je n'ai retenu que ceux-là...

 

 

 

 

Départ pour le gouffre : 14h50. Il fait froid et sombre là-dedans...

A peine la visite guidée commencée, on accède directement sur le balcon qui donne vue sur le gouffre.

 

 

 

 

Un trou de 250m de haut...

 

 

 

 

La Tour Eiffel pourrait y presque y rentrer. Une fois passé sur la passerelle, la vue était surprenante. On était suspendus dans le vide, à 250m de haut.

 

 

 

 

A cause de l'obscurité, on pourrait croire que le fond était proche de nous. Il est vrai qu'ne passerelle suspendue à une telle hauteur peut donner le vertige... Nos mouvements la faisaient remuer.

On ne devait être que 12 personnes par groupes.

 

 

 

 

Après la passerelle, on accède au balcon qui abrite un coin d'eau magnifique.

 

 

 

 

On parvient ensuite à une salle au sol de couleur ocre, la "salle rouge".

 

 

 

 

Et dire que ces sculptures se sont formées il y a des millions d'années par l'eau...

Fascinant !

 

 

 

 

Ces stalagmites, à leurs découvertes, furent surnommées les choux-fleurs.

 

 

 

 

Cet endroit est appelé le septième ciel.

 

 

 

 

Une vue globale de la salle rouge.

 

 

 

 

Le guide nous raconta que cet endroit fut découvert dans les années 1960 par deux spéléologues. Suite à leur expédition, ils ont découvrirent des longs passages et également une rivière souterraine.

 

Il est possible de faire des tours de safari qui permettent de descendre en rappel et explorer les lieux. J'ai hâte d'y aller.

Je connus ce gouffre sur internet. A la base, je m'intéressais à la plus grande grotte du monde située au Viet Nam, un endroit que je rêve d'explorer.

 

Avant de partir, je pris une dernière photo du gouffre. Je laissais cet endroit derrière moi.

En attendant d'y retourner, je garde en mémoire une belle expédition.

 

 

 

 

Retour à la maison !

 

Il est 16h, fin de la viste. Apres une heure dpassé dans le noir, je revois enfin le jour. 

J'avais fait l'essentiel, du moins tout ce qui me tenait à cœur...

Après avoir rencontré un Grand Monarque, dormi dans ma voiture au pied de la montagne, passé de l'été à l'hiver en l'espace d'une journée, manqué de me faire agresser en pleine nuit sur une aire d'autoroute, visité deux sites magnifiques en quelques heures, passé une après midi suspendu au-dessus d'un trou géant, rencontré des auto stoppeurs, plus rien ne me retenait ici. J'avais qu'une seule envie, c'était de rentrer à la maison.

Alors j'ai repris la route, direction Pélissanne.

Le trajet s'est plutôt bien passé et il n'y avait pas grand monde sur la route. Je roulais à mon allure et je m'arrêtais de temps en temps pour me reposer un peu.

Pendant que je conduisais, je repensais à tous ces paysages que j'ai pu voir... Le temps semblait s'arrêter à chaque fois que je visitais chacun de ces endroits. Ils étaient loins derrière moi, à présent.

 

 

 

Il est 23h, je suis rentré. 

 

J'étais pas trop fatigué, mais quand même préssé de retrouver mon lit. Il me restait quelques jours pour me reposer avant de reprendre le travail. 

Depuis quelques temps maintenant, la route est devenue pour moi comme ma maison, j'aime beaucoup rouler. J'ai l'impression de n'être jamais rentré, comme si j'étais de passage à la maison pour repartir.

 

Il faut du courage pour partir seul. Beaucoup ne le feraient pas car ils ont peur de l'inconnu et ils savent pas comment ils s'en sortiraient.

Mais voyager seul est une occasion de se découvrir soi-même, de prendre vraiment du temps pour penser à soi. Ca permet également de se voir autrement et ça change les idées, surtout dans les moments durs... Au début ça fait peur, quand on prend son courage à deux mains, on affronte cette peur, on ne peut plus s'arrêter, car notre instinct nous dit qu'une seule chose :

"- Fais-le sinon tu vas le regretter et tu ne le feras jamais".

 

C'est ce que j'ai fait et je suis revenu tout simplement soigné de ce voyage. Y'a pas besoin d'aller bien loin pour se changer les idées, même si je suis pas contre un voyage aux USA. Mais ce qui est important, c'est qu'on repart sur de nouvelles bases, des choix meilleurs, d'autres envies, des nouvelles idées...

Je recommande vivement toute personne qui ont envie de voyager et qui aurait peur de partir seul. Je leur dis qu'ils devraient le faire, car de belles choses les attendent sur leur route.

 

 

Car c'est une expérience unique à vivre.

 

Car c'est notre expérience que l'on vit.

 

Notre histoire que l'on raconte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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